La crise grecque, Question au Gouvernement sur l’ Incendie de Berre l’Etang, Découverte de la culture par nos dirigeants

Acropolis with Parthenon temple in Athens, GreeceComplexe, bien sûr, la crise grecque. Complexe pour nous, parlementaires nationaux, au moment de décider de notre vote sur l’accord signé au terme de multiples atermoiements. Avec Christian Jacob, le Président du groupe Républicains, nous avons, en conscience, décidé de voter Pour.  A cela plusieurs raisons : c’était un accord signé par tous les pays concernés ; ne pas le signer, c’était, d’une certaine façon, ne pas reconnaître que cette crise est, certes grecque, mais qu’elle risque d’affecter par « porosité » tous les autres peuples européens. Et puis, cet accord, est peut être une ultime chance pour le peuple grec de « s’en sortir ».  Certains de nos collègues du groupe n’ont pas suivi ; soit en votant contre, soit en s’abstenant. J’ai été heureux, après le vote français, que le Parlement grec lui-même avalise l’accord et que le Parlement allemand en fasse autant. En revanche, à la place du Président Hollande qui s’est autoproclamé « audacieux », je n’aurais pas laissé le Premier Ministre conduire le débat ; j’aurais réuni, le Parlement à Versailles et je serai venu, en personne, dire toute la réalité du dossier.

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Si j’ai interpellé Bernard Caseneuve, Ministre de l’Intérieur, la semaine dernière lors des questions au berreGouvernement,  sur les circonstances de l’incendie des cuves d’hydrocarbures à Berre,  dans la nuit du 13 au 14 juillet, c’est que la concomitance des vols d’explosifs à Miramas, sur un site militaire et de ce geste criminel à Berre, dans un périmètre si restreint, nous interpelle et n’a pas manqué de susciter une légitime inquiétude. Je peux comprendre qu’au lendemain de l’incident, il était un peu tôt pour que le Ministre nous apporte des assurances mais sa réponse sur les conditions de contrôle et de sécurité des entreprises classées Seveso, dans notre région, n’était pas encore très convaincante.  

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Efestivalxtraordinaire, ce déploiement de ministres sur les sites de festivals en Provence : Fleur Pellerin bien sûr, Christiane Taubira, Christian Eckert,  et j’en oublie sans doute, avant de citer le « chef », le Premier Ministre en personne, à Avignon, Arles et Aix. C’est merveilleux de leur voir redécouvrir la Culture qui fut la grande ignorée des trois premières années de la mandature Hollande. Ce n’est faute de le leur avoir dit, notamment lors des travaux de la Commission Culture, à l’Assemblée, mais nous avions le sentiment de parler dans le vide. Il semblerait que le rejet dont nos éminences ont commencé à faire l’objet dans le monde des arts, ait favorisé une meilleure écoute !