Nouveau Canal de Suez et le rêve de la Place Tahrir, Nicolas PISAPIA, le verdict, Responsabilité des parents

Vous avez dû voir les cérémonies d’ouverture du nouveau canal de Suez (ou Suez 2) voulu par le Président Al Sissi et dont le chantier a été réalisé en seulement un an. Ce qui est une prouesse technologique. Ce Canal fut, dès l’origine en 1869, un trait d’union entre la France (par Ferdinand de Lesseps interposé) et l’Egypte. Mais sa situation, son intérêt économique en ont vite fait un enjeu entre deux mondes : Orient et Occident. Lorsque le Président Nasser, le nationalise, en 1956, c’est, certes un acte économique mais également un acte politique : une façon de dire à la face du monde la puissance de ce pays où des élites parlent encore  le français. L’Egypte est un vaste pays : 85 millions d’habitants. Mais qu’en est il aujourd’hui du grand rêve de liberté exprimé il n’y a pas si longtemps depuis la Place Tahrir ?

Que l’inauguration du nouveau canal nous aide à poser la question

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Semaine décisive pour notre compatriote de Velaux, Nicolas Pisapia, retenu en République Dominicaine depuis le mois de Mars 2013, à la suite d’une affaire de découverte de valises bourrées de drogue dans un petit avion Falcon dans lequel ce français avait pris place avec un autre compatriote et les deux pilotes de l’appareil. La semaine dernière l’avocat général a réclamé 20 ans d’emprisonnement pour les quatre hommes, malgré, semble t-il, la « légèreté » des éléments à charge contre les prévenus.Je vous avais rendu compte de la visite des membres du Comité de Soutien au jeune français en mes bureaux. Ses parents attendent beaucoup des plaidoiries de leur avocat ce mercredi, pour disculper leur fils .

Affaire à suivre pour cette famille unanimement respectée dans la petite commune de Velaux.

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Au cours de cette semaine deux affaires, très différentes, ont appelé notre attention sur la responsabilité d’être parents.

Ce couple de français qui part visiter, en emmenant leur enfant,  le désert du Nouveau Mexique par 40° de chaleur avec seulement 2 bouteilles de 50 cls d’eau. Bilan leur garçon de 9 ans sauvé d’extrême justesse ; les jeunes parents décédés l’un après l’autre (non sans avoir, semble t-il, cherché à protéger leur gamin par des rations d’eau améliorée).  L’enfant est miraculé. Il est aujourd’hui orphelin.

 

A Rohan, quatorze jeunes gens se tassent dans un véhicule dont le conducteur n’a pas l’âge d’avoir le permis et conduit la voiture de ses parents. Qu’on me comprenne bien : je ne porte aucun jugement  (nous sommes tous sujets à des erreurs) ; mais que s’est il passé pour que, sur quatorze familles, il n’y en ait pas eu une ou deux qui s’interroge(nt) sur les conditions de sortie de cette équipée et mette(nt) en place un autre dispositif ? On imagine ce que sera la vie de ce jeune conducteur portant le poids pénal et le poids moral de la mort de ses quatre amis. Ayons conscience qu’être parent c’est être d’une vigilance de tous les instants.

La moindre erreur – si humaine soit elle – peut avoir des effets dramatiques. L’actualité vient de nous le rappeler.