UN REMANIEMENT, POURQUOI FAIRE ?

Les socialistes prophétisaient un nouveau « gouvernement de combat ». Ils en sont pour leurs frais. Ce nouveau gouvernement, sorti de « nulle part » à toutes sortes de caractéristiques, sauf d’être « de combat ».
Ses membres en sont plus nombreux que dans le précédent, alors que le combat oblige à « resserrer » , les « écolos » entrent en force (3) mais dans le désordre et en injuriant leur avenir :

je pense à Emmanuelle Cosse qui, en acceptant de figurer au gouvernement, fait «exploser » son parti (EELV)

la nomination de Jean Marc Ayrault au Quai d’Orsay permet de calmer l’ancien premier ministre et, sans doute, de le faire « rentrer dans le rang » mais représente t-il vraiment un courant dont la majorité a besoin ?

Emmanuel Macron, le seul ministre dont l’imagination permettait d’espérer quelque chose,  piétine dans la hiérarchie des ministres. Quant aux radicaux de gauche, les malheureux, ils sont obligés d’envoyer en « roue de secours » Jean Michel Baylet qui a été secrétaire d’ État,  il y a…une génération.

La question c’est vraiment : un remaniement pourquoi faire ?
Si François Hollande espérait crée un choc dans l’opinion, d’ores et déjà on peut affirmer que c’est     « loupé ».

Si c’est pour donner l’image d’un renouvellement, là aussi c’est « à côté de la plaque ». 

Les nouvelles recrues sont à une ou deux exceptions près de grandes inconnues et il reste tellement de « sortants » de l’ancienne équipe que le « coup de jeune » parait factice.

Au niveau des « idées neuves » lequel ou laquelle des entrants peut s’arroger le droit de vouloir les incarner ? Car, il s’agit tout de même de cela pour l’avenir de la France : avec quelles nouvelles idées allons nous pouvoir sortir de cette situation délétère dans laquelle notre pays semble s’être installé ?
François Hollande pourra t-il tenir quatorze mois avec ce nouveau gouvernement ? Mystère, la vie politique réserve tellement de surprises en un temps qui n’appartient qu’à elle. Mais sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, le printemps qui s’annonce ne semble pas porteur de beaucoup d’espérance.

A titre personnel, je n’ai qu’une heureuse surprise : la nomination au poste de Ministre de la Culture, en remplacement de Fleur Pellerin que l’on n’entendait, ni ne voyait plus depuis des semaines, de Audrey Azoulay que j’ai vu travailler aux côtés de la Présidente du CNC et dont j’ai noté que, tout en étant solidement ancrée à gauche, elle savait écouter et dialoguer.

Et qu’elle est réellement une femme de culture. C’est toujours çà ! Dans le climat actuel, nous allons nous en contenter.