Migrants en Europe, Taubira et le permis de conduire, ultra orthodoxes juifs

La question des migrants en Europe va devenir un enjeu de société essentiel. En avons-nous suffisamment pris conscience ? Si oui, passons aux actes. Cherchons ensemble des solutions. Il n’y en a aucune qui sera facile, aucune qui sera gratuite, aucune qui sera indolore. Nous connaissons les causes, elles sont endogènes à bien des pays du continent africain : il n’y a aucun espoir d’existence là bas ; l’espérance est ailleurs. Un « ailleurs » qui n’est plus capable, en l’état, de faire face à ces flux migratoires.

Notre responsabilité collective c’est d’aider les pays à réussir chez eux. Car ne perdons jamais de vue que, pour un migrant, l’exil c’est la dernière perspective qui s’offre à lui pour vivre. Aidons le à rester chez lui dans des conditions qui lui permettent de vivre et d’espérer. Ce ne sera plus un migrant. Mais pour cela, l’Europe doit se ressaisir : il faut cesser d’entendre des pays dire à leurs voisins : « c’est à vous de faire, pas à moi ». Et puis, il y a bien une conférence mondiale sur le climat. Il nous faut une conférence européenne sur les migrations. Pas une conférence qui débouche sur…une autre conférence. Non, une conférence où l’on décide de se répartir les responsabilités. Une conférence à la dimension humaine du problème.

Et puis, en Provence Alpes Côte d’Azur, région ô combien exposée, profitons de la campagne des élections régionales pour hisser ce dossier au niveau de nos priorités.

 

Si nous ne le faisions pas, nous couperions notre région de la réalité du monde. 

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   On sait que notre Garde des Sceaux, Christiane Taubira aime à provoquer l’opinion. Mais dans le cas de sa proposition de rétrograder la conduite sans permis du délit à la contravention, je ne pense pas qu’elle ait voulu choquer. Je crois objectivement qu’il y a quelques raisons à cela dont la première (et d’importance ) est le non suivi des condamnations sous la force du nombre. La proposition tendrait à plus de rapidité et d’efficacité. Car hélas le nombre des conduites sans permis ne cesse de croitre sous l’effet de la perte de points. Pour autant l’habitude peut elle prendre force de loi ? Telle est la question. Le risque n’est il pas qu’en banalisant cette faute, on incite ceux qui redoutaient la loi à la commettre ? J’imagine que la Ministre de la Justice s’est posé cette question. Et, en réalité c’est l’opinion publique qui répond pour elle. Le tollé suscité dans la presse et dans le monde de la sécurité routière est tel qu’elle devra sans doute revenir sur sa proposition. En outre,  l’actualité ne l’aide pas, avec l’accident de ces quatorze jeunes gens « tassés » dans un véhicule dont la sortie de route a fait 4 morts. Un véhicule dans lequel aucun des passagers ne possédait l’âge d’avoir le permis de conduire.

Christiane Taubira pourra méditer le vieil adage : « l’enfer est pavé de bonnes intentions ».

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Inquiétant le comportement de ces « ultra orthodoxes juifs » capables de poignarder des Palestiniens lors d’une Gay Pride où d’assassiner un bébé et blesser très grièvement les membres de sa famille. Il s’agit, nous dit on, de colons ultra religieux dont le comportement rappelle, voire dépasse, celui des terroristes qu’ils disent dénoncer. Le Premier Ministre Israélien a, cette fois ci, condamné ces exactions mais on aimerait qu’il le fasse avec une détermination sans faille. Nombre de leaders politiques israéliens ont, heureusement,  fait part de leur émotion et de leur colère. Il doit les entendre.

Comme nous, ils pensent qu’il n’est pas tolérable qu’on supprime des vies au nom d’une religion. Quel que soit le camp qui agresse. Quel que soit le camp qui est agressé.